Lundi soir, l’association Eurêka emploi services (EES) a tenu son assemblée générale. La présidente, Laurence Bonneau, a prononcé quelques mots avant de céder la parole à Alain André, directeur de l’EES pour dresser le rapport d’activité.
« C’est dans un contexte de recrudescence du chômage que notre association doit faire face à une forte augmentation des effectifs accueillis, déclare-t-elle. Le maître mot de notre association pourrait être l’adaptation c’est pour cela que nous avons créé l’Association intermédiaire, les chantiers d’insertion et l’atelier mécanique. »
Partenariat avec les entreprises
Dans le souci de répondre aux besoins des entreprises et des demandeurs d’emploi, ESS prévoit de développer un partenariat avec les entreprises du pays de Brocéliande, notamment dans les métiers dits « en tension », tels que la métallerie, la soudure… Et qui représentent une véritable assurance chômage.
En 2013, le temps de permanence a été augmenté pour faire face à cette demande toujours croissante. La commune de Plélan-le-Grand comptait 28 nouvelles inscriptions en 2012. Le public féminin sur le Pays de Brocéliande est en difficulté face à un emploi local majoritairement masculin ou du moins évalué comme tels.
« Nous avons accueilli une forte proportion de jeunes de moins de 26 ans qui représentent une part importante sur nos chantiers d’insertion, explique Alain André. Les niveaux de formation constatés sont relativement bas en raison de formations professionnelles inachevées et d’une mauvaise orientation. Sur la communauté de communes de Plélan-le-Grand le public en difficulté a augmenté. »
Des accompagnements sociaux liés au logement et à la mobilité sont mis en oeuvre pour favoriser le retour à l’emploi. Ainsi un atelier d’insertion complémentaire avec l’embauche d’un mécanicien encadrant à temps plein gère un parc de 25 cyclomoteurs. Des actions de préventions et de sécurisation complètent la démarche Parcours mobilité ainsi que des cours de préapprentissage du code de la route.
Après deux années consécutives de déficits financiers, l’association est redevenue bénéficiaire en 2012, grâce à un financement plus important et à l’arrêt des Jardins d’Eurêka qui ont été fusionnés.