Alain André, directeur ; Sandra Lion, directrice adjointe ; Marie Morin, conseillère en insertion professionnelle et Stéphane Lepage, encadrant technique.
L’association Eurêka emplois services a réuni mardi 8 octobre son comité de pilotage des ateliers et chantiers d’insertion, afin de dresser le bilan du 1er semestre 2013.
Durant cette période, les chantiers d’insertion ont accueilli 34 salariés dans les chantiers environnement et espaces verts ou l’atelier mécanique. « Les hommes sont toujours majoritairement représentés », constate Alain André, directeur d’Eurêka Emplois Services.
Selon lui, l’entretien des espaces verts ou la mécanique ne doivent pas être réservés à un public masculin, car « nous développons plein de compétences transversales ». Les encadrants rappellent que la mixité est un atout qui crée une émulation dans le travail.
Les ateliers et chantiers d’insertion accueillent de plus en plus de jeunes de moins de 26 ans, sortis très tôt du système scolaire sans diplôme. Ces jeunes cumulent souvent des problèmes de logement, addiction ou justice. « Nous effectuons un travail éducatif avec ces jeunes sur le temps de travail, mais il n’y a pas de suivi hors du milieu professionnel », déplore Stéphane Lepage, encadrant technique.
Les principaux freins à l’insertion professionnelle sont la mobilité, l’accès au logement et la santé. Pour faire face à ces problèmes de mobilité, l’association dispose d’un parc de 25 cyclomoteurs et a mis en place des cours de préapprentissage du code de la route. Les salariés sont également accompagnés dans leur demande de logement social. Les problèmes de santé sont souvent liés à la précarité qui entraîne des troubles psychologiques.
Pour le directeur d’Eurêka, la principale difficulté rencontrée par les chantiers d’insertion est « le manque de travail pour occuper les équipes ». Compte tenu de la hausse constante du nombre de personnes accueillies, un surcroît d’activités est nécessaire.
Les prestations réalisées restent très majoritairement concentrées sur Montfort Communauté et le Syndicat intercommunal du bassin-versant du Meu. Alain André regrette que « toutes les communautés de communes ne jouent pas le jeu » et lance un appel aux élus présents.